Le parapluie (Georges Brassens)
LE PARAPLUIE
(Paroles: Georges Brassens, musique: Jean Bertola)
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J'en avais un, volé sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d'abri
En séchant l'eau de sa frimousse
D'un air très doux, elle m'a dit "oui"
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D'ouïr à deux le chant joli
Que l'eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J'aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt, tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien, fit un barrage
À l'horizon de ma folie
Il a fallu qu'elle me quitte
Après m'avoir dit grand merci
Et je l'ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
-30-
(Paroles: Georges Brassens, musique: Jean Bertola)
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J'en avais un, volé sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d'abri
En séchant l'eau de sa frimousse
D'un air très doux, elle m'a dit "oui"
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D'ouïr à deux le chant joli
Que l'eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J'aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt, tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien, fit un barrage
À l'horizon de ma folie
Il a fallu qu'elle me quitte
Après m'avoir dit grand merci
Et je l'ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
J'y perdais pas au change, pardi
-30-
2 Comments:
Quand MHK a vu passer cette image sur chats-pix, elle a immédiatement signalé ce beau texte de Brassens, tout à fait dans la thématique. Merci à elle!
Oui, dommage que MHK ne trouve pas plus souvent le temps de mettre son grain de sel dans ce blog, cela nous permettrait de découvrir des perles de la culture française. Et j'en profite pour signaler que toi aussi, Ninon, tu pourrais mettre un peu la main à la pâte (dans le blog et dans ton profil!), et ce au plus grand bénéfice de nous tous, bips et quads, et pour la plus grande gloire de ta postérité !
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